mardi 14 juin 2011

14 juin vers Montréal snif

Je me suis réveillée vers trois heures ce matin et j'ai peu dormi par la suite. Françoise pareil. L'anxiété du départ, de l'horaire, etc.

J'ai épuisé mon crédit de communication de 1 Go en fin d'après-midi hier, plus tôt que je ne l'aurais cru, probablement à cause de l'usage intense de la géolocalisation. Si bien que je n'ai plus de 3G.

Je crois que cette fois, les regrets nous ont frappés un peu plus tôt, Roger et moi. C'est fini, sûrement pour un bon moment. Nous sommes en l'air au moment où j'écris, nous sommes à un peu plus de deux heures de l'arrivée. Je sais que je dormirai dans mon superlit, ce soir, et je n'en suis pas fâchée, mais…

Mais.

--

Voilà.

J'écris maintenant ces lignes de mon lit, mercredi matin. À 3:20 mais c'est pas grave. En rentrant, sur l'autoroute, j'avais l'impression de rentrer après une absence de plusieurs mois, il y avait plein d'endroits que je ne reconnaissais pas : tiens, mais ce condo industriel, et toutes ces petites entreprises avec des noms que je ne reconnais pas, c'était vraiment là avant ? Roger tient encore parole, il a traité quelques chauffeurs d'imbécile, en rentrant, mais c'était de l'individuel, pas du global.

Nous avons embrassé Jean-François, qui travaillait depuis Ahuntsic au moment de notre arrivée, chatté avec Élisabeth un peu plus tard. J'ai téléphoné à mon frère mais un anti-douleur l'avait envoyé au lit, j'ai eu de ses nouvelles par ma nièce Isabelle, en gros, l'opération a été un succès (nouvelle hanche). Les valises sont défaites et rangées, le lavage est presque fini, il y a une montagne de linge sec et propre à plier et ranger. J'ai fini d'ouvrir et trier le courrier. Nous avons mangé des hot dogs et partagé un Coke avec des glaçons pour souper, ça nous a changé des anguilles et du vin blanc, tséveudire. J'irai probablement tantôt à l'épicerie, ramasser des fruits et des légumes. J'avais l'intention de passer une commande Internet qui aurait été livrée un peu après mon arrivée, mais je n'ai pas pu, les heures de livraison ne convenaient pas. Roger a recopié ses Photos de mon disque sur le sien, il y en avait pour 40 minutes, même avec une machine et un disque rapides comme les siens.

Voilà.

Les bleus, c'est du sérieux. Du vraiment foncé.

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lundi 13 juin 2011

13 juin vers Nantes

Départ de l'hôtel à six heures et demie. Quand nous avons appelé l'agence pour confirmer la remise de la voiture aujourd'hui, le préposé a dit que, comme c'est congé aujourd'hui (ça recommence, cette fois, c'est le congé de la Pentecôte), il viendra pour nous accueillir. Le rendez-vous est entre 17 h et 17 h 30. Le GPS prétend que nous arriverons avant midi - je me demande bien comment il calcule mais bon, la marge de sécurité est amplement suffisante.

Au départ il a plu, beaucoup. J'ai roulé sous un déluge. Nous avons maintenant laissé Bordeaux derrière nous et le ciel s'est beaucoup dégagé, il fait grand soleil. Ça roule très bien, nous sommes passés autour de Bordeaux vers neuf heures, sans l'ombre d'un ralentissement - mais c'est vrai que c'est congé.

Dans une aire routière, peu avant l’arrivée à Nantes, Roger passe un coup de fil à Françoise, qui s’était gentiment offerte à venir nous chercher à l’agence, après la restitution de la voiture, à nous recevoir ce dernier soir et à nous conduire à l’aéroport demain. Françoise nous invite à aller la retrouver chez elle. Nous irons ensuite à l’agence puis souper.

Je passe sur la restitution de la voiture, qui commence par troids quarts d’heure d’attenbte du préposé, nous sommes arrivés bien à l’avance et lui un peu en retard. Il y a une sombre histoire de clef sur laquelle je passe pudiquement. Après tout, ce n’est pas la faute de Roger si cette petite sournoise de clef s’est cachée dans les fils du GPS qu’il remettait dans son sac à dos.

Souper bien agréable dans un petit resto tout près de la mer. Entrée de bulots mayonnaise, ensuite anguilles provençale pour Roger et Françoise, julienne pour moi. J’ai déjà mangé de l’anguille et je n’ai pas beaucoup aimé. Mon poisson était bien mais leur anguille était meilleure, bien supérieure à ce que j’avais goûté. Boules de glace pour dessert.

C’est quand même le dernier soir, hein… devinez ce que fait le Photographe, à 22 h, ce dernier soir.





dimanche 12 juin 2011

12 juin Toulouse

Nous voilà arrivés à l'hôtel pour ce soir, un Campanile, à Sesquières, tout près de Toulouse. Nous sommes fatigués au point que nous avons dû nous arrêter dans des aires en bordure de l'autoroute quatre fois depuis 14:30, pour changer de conducteur, pour marcher ou dormir un moment. Non, vraiment, pas de promenade automobile dans les rues de Toulouse pour nous ce soir. Quand je dis proche de l'autoroute, je veux dire proche de l'autoroute. Sortir de l'autoroute, au sortir de la bretelle tourner à droite, rouler 150 mètres, tourner à gauche. J'ai fait ça comme une championne.

Je ris toute seule. L'iPad dit que le trajet pour se rendre de chez Mano à ici est de 575 km et de 6 h 22 mn. Quant au trajet pour se rendre d'ici à l'agence où nous rendrons la voiture, il est de 578 km et de 6 h 20 mn. Difficile d'imaginer deux étapes plus égales.

Souper tranquille au restaurant de l'hôtel avec un gigot d'agneau bien meilleur que les brochettes d'agneau d'hier. Roger a pris le buffet d'entrées, moi, le buffet de desserts. Nous nous conduisons en personnes honorables : je mange une seule crevette de son assiette d'entrées, il mangera plus ta quelques bouchées de mes desserts. La serveuse dit : Monsieur veut-il se servir à nouveau au buffet des entrées ? J'explique combien nous nous sommes conduits en personnes honorables et elle rit et dit alors, je vous garde comme clients pour toute une semaine.

Petite promenade autour de l'hôtel ou plutôt essai de promenade, c'est un voisinage laid, plutôt sale. De toute façon, le lit nous appelle et nous roulerons encore près de 600 km demain, ce qui n'est pas rien. Dodo.

Météo : il n'a pas plu quoique le ciel se soit couvert par endroits. Température aux environs de 28°.

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d'Aïeux et d'ailleurs

Je fais un tri parmi divers papiers. Non, je n'ai plus besoin du billet du stationnement d'Albi. Ah tiens, la carte postale de Carcassonne pour Rolande. Oupse, la carte de Maïwenn Bourdic, j'avais promis de la mentionner. La fille d'Evelyne et Yann Bourdic est spécialisée en recherches généalogiques et elle tient un blogue original, qui illustre tout ce qu'il est possible de retrouver sur la vie de gens ayant vécu il y a longtemps au moyen de la recherche des vieux actes et des archives, à partir des nouveaux outils qu'ouvre la technologie.. C'est assez surprenant. Ça se trouve ici.

12 juin autoroute, première étape, Toulouse

Notre projet initial avait été de remonter de chez Mano à chez Françoise en une journée, dimanche (aujourd'hui). Nous avons changé d'idée (j'avais oublié le projet initial et je n'ai pas averti Françoise du changement, mille excuses, Françoise). Même sur des autoroutes à 90 %, un trajet de douze heures au GPS finit rapidement par en prendre quinze, voire seize.

J'écris actuellement de l'autoroute. On avait annoncé de la pluie, il ne pleut pas, en tout cas pas encore.

Nous passerons quelques heures à Toulouse où nous avons retenu une chambre dans un hôtel à deux pas de l'autoroute, quasi littéralement.



samedi 11 juin 2011

11 juin près de Saint-Jeannet

C'est très joli, chez la maman d'Aude. À l'intérieur, de grandes pièces fraîches. Un piano à queue. Aude, nous couchons dans ta chambre et le matin, nous voyons à quel point tu ressembles à ta mère.






Et voilà un moment que J'attendais. Je suis, pour vrai vrai vrai, assise au bord de la Méditerranée. Comme dans les films, avec les grands immeubles blancs chics. C'est une plage de galets, pas de sable, mais on y est très bien.



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La mer se peuple. Je ne sais même pas si on eut voir sur mon petit film toutes les voiles qui se pointent, je le prends presque à l'aveugle. Comment se fait-il qu'à midi, alors que le soleil est à dix heures, puisque la France vit à l'heure doublement avancée, le soleil nous tape quand même sur la tête ? Question de latitude ? Entéka. Il fait beau, on est bien.



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Un petit rêve cette fois vraiment réalisé. OUI, je me suis baignée dans la Méditerranée. J'avais des craintes parce que fort peu de gens se baignaient, je me disais qu'ils devaient savoir quelque chose. Eh bien, l'eau était vraiment, vraiment bonne. Sont frileux, ces gens du Sud. Ou blasés, peut-être. Cette Méditerranée, finalement, c'est d'un lassant…



Nous remontons vers le vieux village de Saint-Jeannet, celui qui est en haut, au bout de plusieurs virages en épingle à cheveux. Un camion nous fout la frousse : vraiment, entre le mur de pierre à droite et le camion ã gauche, il y avait à peine place pour quelques cheveux. Heureusement que les nôtres étaient dressés sur notre tête.

Le vieux village est très joli.

















Petit repos en fin d'après-midi puis moment agréable sur la terrasse. Ce soir, Mano est notre invitée. Resto un peu indifférent, mais un bon moment quand même.

Ça achève…

Météo, temps très beau, probablement 28° sur la plage, un peu moins au village, peut-être 26° en après-midi. On annonce de le pluie demain, pour la première partie du trajet sur l'autoroute vers Nantes. On verra.

vendredi 10 juin 2011

10 juin vers Saint-Jeannet

Très court billet aujourd'hui, pas grand chose à raconter. Trajet relativement facile, si l'on excepte une dizaine de minutes dans Nice. Nous sommes installés chez Marie-Noëlle, dite Mano. Mano vit maintenant seule dans une très jolie maison pleine de caractère, très accueillante. Nous coucherons ce soir et demain dans la chambre d'Aude. Mano est enseignante et nous parlons d'enseignement. Pas beaucoup de visite de lieu aujourd'hui. Demain, la Méditerranée et la plage un moment.

jeudi 9 juin 2011

Le chemin infernal

Pour se rendre aux Cigales, à moins d'un kilomètre de Salernes, dans le Var, il faut emprunter un chemin absolument infernal. Un ancien client a écrit que les Cigales se « méritent ». Pour ma part, j'en ai eu des crampes chaque fois que nous sommes arrivés ou partis.

On tourne à 90° immédiatement au sortir du petit pont. La limite de vitesse de la route est de 70. Comme le virage est accusé et qu'il n'y a aucun élargissement quand on arrive de Salernes, il faut obliquer un peu à gauche sur la route pour faire son virage. Bon début.





On emprunte cet étroit petit chemin. Bon, ça, après tout, c'est du déjà vu pour quiconque s'est déjà promené en France.







Évidemment, Il faut rester sur la route, sinon ça tombe vite.






Et ça tombe loin.







On arrive à un étroit ponceau. Pas de problème, rien ne nous impose de rouler vite, non ?







Eh bien, c'est que juste au sortir du ponceau il faut tourner à gauche et se donner un élan pour gravir le petit chemin très pentu. Trrrrrès pentu.






Là encore, ne pas sortir de la route, qui est à 30 centimètres au-dessus de l'accotement d'un côté








Et qui tombe de dix mètres de l'autre, avec environ un mètre de jeu.






On roule environ 30 mètres. Vous voyez la petite ouverture à droite ? Vous continuez un peu sur la gauche, puis vous reculez dans cette ouverture.







Vous avez ça d'espace, vous reculez le plus que vous pouvez (j'ai manqué un détail, il y a un arbre à l'entrée). De là, vous allez devoir tourner à gauche pour refaire le chemin en sens inverse.







Devant vous, ça tombe.













Bon, vous refaites le chemin.





Maintenant, vous allez prendre à gauche ce chemin qui était à votre droite tantôt mais qu'il était évidemment impossible de prendre.







En faisant bien attention, hein ? S'agit pas de serrer trop à droite.






Ni d'être distrait une fois que vous l'avez pris.








Vous n'êtes pas au bout de vos peines, le petit chemin tourne. Ne vous attendez pas à pouvoir tranquillement aboutir sur le grand terrain plat, il est fermé. Il faut prendre le virage, à gauche en montant à l'aveugle, souvent, parce que vous avez le soleil dans les yeux.…







La première fois, il faut s'arrêter au portail. Les fois suivantes, vous avez une télécommande qui ouvre la grille. Heureusement, reconnaissons-le, la télécommande a une assez grande portée, ce qui vous permet de l'activer en montant.


Et ce n'est pas tout. Une fois entré, il faut se faire une place dans l'aire réservée aux autos des clients. Pour pouvoir sortir, il faut manoeuvrer pour se garer de reculons. Le dernier arrivé ne peut pas si les autres ne se sont pas vraiment mis le plus loin en arrière possible.

Samedi matin, il a fallu faire marche arrière jusque passé le portail, chez la voisine, pour pouvoir faire demi-tour puis sortir.

9 juin aux environs de Salernes

Petit déjeuner indolent avec deux autres couples peut-être un peu plus jeunes que nous. Passablement la même conversation que d'habitude. C'est frappant.

Montée vers Sillans-la-Cascade et sa chapelle. 15 minutes. Oh wow !! un lieu inoubliable. Roger se demande qui s'est payé sa tête.







Mais le point de vue est joli.







Le deuxième point sur notre liste est Villecroze-les-Grottes. Villecroze veut dire ville creusée. C'est un point d'habitat troglodytoque. Nous trouvons le site sans difficulté, c'est un très joli parc, avec une cascade et cette vue assez incroyable. Je ne sais pas quel en est l'usage aujourd'hui, à part servir de cible aux photographes et ébahir les touristes. Je reconnais que je suis une touriste ébahie. Vivre là-dedans…








On peut s'y rendre. Par des escaliers de ce type :




Je pense à Percé, où il avait été question d'interdire la marche autour du rocher…

À quelques reprises, nous retrouvons sur notre chemin deux couples qui parlent anglais. La conversation s'est engagée autour de l'iPad, s'est continuée sur le lieu. Nous nous disons bonjour, nous nous retrouvons dix minutes plus tard. Puis dix minutes plus tard. Puis une heure plus tard. Ce sont des Canadiens de Vancouver, un couple d'un certain âge, accompagné de leur fille et leur gendre qui leur ont offert le voyage pour sa fête à elle.

Nous nous arrêtons dans une petite boulangerie-pâtisserie de Villecroze. On peut s'y asseoir pour manger et la patronne est très amusante et joviale.

Une dernière visite, dit Roger, un peu las. Direction abbaye du Thoronet. Il y a un moment vraiment stressant, sur une route où on avait déjà rencontré plus que la proportion courante d'énervés : engagés pour tourner sur un pont étroit, nous nous retrouvons face à un car. Il faut reculer, mais pour reculer il faut que le cinquième chauffeur en arrière, qui ne peut pas voir le car à cause de la courbe, comprenne qu'il doit reculer. Échanges de coups de Klaxon, gestes peu amènes, finalement, ça recule. Une fois sortis du pont, il faut se ranger en diagonale les uns à côté des autres. Roger dira un peu plus tard que ce moment passera au dossier des moments les plus difficiles de sa vie de conducteur.

Arrivés à l'abbaye, nous soufflons un moment. C'est une abbaye cistercienne donc, dit le feuillet explicatif qu'on nous prête (oui, oui, qu'on nous prête, il faut le restituer à la sortie), construite selon un idéal d'austérité et de pureté.














Les frères convers, explique encore le feuillet, aidaient les moines mais ne partageaient pas entièrement leur vie parce qu'ils ne prononçaient pas les voeux perpétuels. Ils n'étaient notamment pas admis à voter sur les grandes décisions que prenaient les moines assemblés au chapitre. Et voilà : les frères convers n'avaient pas voix au chapitre.

Nous rentrons, fatigués. Nous cherchons un site de pique-nique recommandé par notre hôte mais introuvable. Nous aboutissons assis sur un banc près du terrain de boule de Salernes. Un groupe d'homme et de femmes y jouent. C'est un des seuls jeux où il se tient au niveau international des compétitions mixtes.

Brève conversation avec le propriétaire, ce soir. Finalement, ce n'est pas tant qu'il soit désagréable, c'est qu'il est bourru et pas très jasant. N'empêche, cette propriété est la moins agréable du voyage.

Dodo. Départ demain pour Saint-Jeannet, non loin de Nice, où la belle-maman de Rachel et mère d'Aude nous attend.

mercredi 8 juin 2011

8 juin les gorges du Verdon

Le conseil de la nuit est de rester. Nous partons, sans déjeuner, vers les gorges du Verdon. L'ensemble étant un des hauts lieux du tourisme de nature dans toute l'Europe, les routes, quoique sinueuses, sont beaucoup moins épeurantes (j'ai d'abord écrit épurantes - sans commentaire) que dans le Midi-Pyrénées.

Oupse. J'ai peut-être parlé un peu vite…

Mais ça le vaut.










Et c'est comme ça kilomètre après kilomètre. C'est hallucinant.





Nous nous sommes rendus sur le belvédère de la Mayreste. Un sentier de 150 mètres, mais des mètres français. Je commençais a me demander si ce n'était pas à 150 mètres en altitude. C'est un point de vue absolument saisissant. Fatiguée un peu, je suis au bord de vertige, pas de photo pour moi.

Voilà, nous avons franchi le col de l'Ayen, à 1031 mètres d'altitude. Nous roulons encore un peu mais comme nous n'avons pas mangé ce matin, nous avons faim.

Retour à l'Alechou, le restaurant d'hier, à Tourtour. Pizza fromagère pour moi, une combinaison de fromages absolument délicieuse. Salade pour lui. Et le patron remet ça ; il nous offre cette fois une verveine citronnée. Je ne sais pas dans quoi il la fait macérer, sa verveine, mais nous sommes loin de La Tisanière. Instant béni, dit Roger. Nous sommes bien.

Nous rentrons à la chambre nous reposer un peu. Même que je fais la sieste, moi qui ne le fais jamais parce que ça ne me réussit pas, ça me laisse lourde et marabout.

Promenade dans Salernes, une ville vraiment oubliable, que nous avions choisie pour sa proximité avec les gorges du Verdon, soirée tranquille. Quoi faire demain ?


mardi 7 juin 2011

7 juin vers Salernes

Nous nous ébranlons un peu plus lentement ce matin. Cinq personnes à part nous doivent prendre leur douche et déjeuner pour aller travailler. Nous pouvons attendre. Ne pas oublier les quelques vêtements lavés avant-hier soir et qui sèchent encore sur la terrasse. Ils ne sont pas secs. Tant pis.

Aujourd'hui, nous devons faire route vers Salernes. Selon le GPS, c'est une affaire d'un peu plus d'une heure et demie.


Tout se déroule très bien.

Les instructions pour atteindre la maison d'hôtes où nous logerons sont très complexes et nous décidons, par prévoyance, de nous rendre pour vérifier. Heureusement, j'avais pris la précaution de me les transmettre par courriel pour les avoir sur l'iPad.

Ah là vraiment, on aura tout vu ! Il faut franchir un petit pont sur une route où il passe prudemment, une, j'ai bien dit une, voiture. Ensuite prendre un élan pour gravir une petite route de béton « pentue », dit le propriétaire. Pentue ? METS-EN ! Maintenant on roule encore sur le même genre de route, excepté qu'elle est placée environ vingt centimètres directement au-dessus du terrain environnant, comme une marche. Nous réalisons que nous sommes allés un peu trop loin, il faut faire demi-tour dans un petit élargissement de la route. Une fois le demi-tour exécuté, nous arrivons à un petit chemin de terre, qui est maintenant empruntante depuis la route. Roger s'arrête, je monte voir si, au bout de ce chemin, il y a bel et bien une maison blanche et un portail noir. Oui, c'est bien là.

Je me dis qu'avoir eu ces instructions sur le site, je n'aurais pas réservé là. Je me dis aussi que c'est sûrement la raison pour laquelle le propriétaire ne les met pas sur son site. Il te les envoie quand tu as payé un acompte d'une nuitée.

Les propriétaires de la maison n'assurent l'accueil qu'à partir de 17 h 30.

il est un peu tard pour visiter les gorges du Verdon, nous partons nous promener et apercevons des indications pour Tourtour. Un des plus beaux villages de France, le village dans le ciel, dit la publicité. Va pour Tourtour.



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Nous n'avons vraiment pas regretté. C'est très, très joli, et s'il ne manque pas de boutiques à souvenirs kétaines, il y a aussi de nombreuses boutiques d'art et d'artisanat de belle qualitė. Comme Percé, me semble-t-il, Tourtour est un lieu qui attire tout naturellement les artistes.

Nous y avons passé un bien joli moment.

Je suis entrée chez Racine Carré, d'où je suis ressortie vraiment triste de n'être pas millionnaire.


















Ensuite nous sommes allés manger dans un petit restaurant pas sur la place principale. Deux salades, légères et délicieuses, et une longue conversation avec le patron, sa femme et deux clients belges. au moment où il nous a apporté la note, le patron est ressorti avec une bouteille givrée, et des verres. Il nous a versé quelques gorgées d'un limoncello qu'il prépare lui-même. Oh la la.









Je sais bien qu'on dit généralement que les Français sont râleurs. Mais le climat d'insatisfaction et de rancoeur, notamment à l'écart de « ces gens-là » est généralisé. La femme du patron, pas jeune, d'accord, a déclaré avoir quitté Marseille il y a cinq ans, après y avoir passé toute sa vie. Et il y a aussi bien sûr, le sentiment d'impuissance à l’égard de l'économie, et du filet de sécurité sociale qui défavorise le petit travailleur par rapport au chômeur.

Nous revenons à l'heure annoncée. Nous refaisons le petit chemin infernal. Nous sonnons. Pas de réponse. Nous sonnons à nouveau. Toujours pas de réponse. Roger sort se détendre. Une dame sort d'une vieille remise, nous regarde avec hostilité, sans un mot. Quelques minutes s'écoulent. Puis un homme apparaît sur le terrain. Il porte une caisse. Il me fait un signe de tête puis, sans hâte, s'en va porter sa caisse quelque part. Puis il revient. Nous nous présentons, oui, c'est ici. Il ouvre le portail, nous fait entrer.

Je n'aime pas du tout l'endroit. La chambre n'est pas trës grande - contrairement aux cambres d'hôtel dont il est admis qu'elles sont petites par rapport aux chambres d'hôtel en Amérique du Nord, les chambres d'hôtes sont généralement grandes. Pas ici. Tout est défraîchi, la baignoire n'est pas très propre…L'eau de la piscine est assez claire mais il y a beaucoup de dėbris.

Et le propriétaire n'est guère aimable. Il me montre la chambre et m'indique un cahier avec des informations sur les environs et sur la maison. À son ton, je devine que c'est le règlement. Petit déjeuner ã 9 heures, on ne mange pas près de la piscine ni dans la chambre ni dans la maison. Je lui demande s'il y aurait moyen de prendre le petit déjeuner plus tôt. C'est un non sec, non, je peux pas, sans un mot d'explication, sans une contre-proposition. Chez Christine, chez les Bourdic, on nous a proposé quelque chose. Chez Annie, chez Liliane, le petit déjeuner était ã notre heure, pas ã celle des propriétaires. J'ai fait un OK tout aussi sec.

C'est sûr que la pension n'est pas chère mais c'était encore moins cher chez Annie et Carlos Gaspar, où nous avons été traités comme des rois, et où tout était frais et propre.

Sérieuses délibérations avant dodo. Partir demain matin ou rester ? La nuit porte conseil.


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lundi 6 juin 2011

6 juin, Arles et Nîmes

Au programme, des villes. Arles puis Nîmes, où une amie de blogue de Roger nous recevra à dîner.

Ça roule bien, ce matin. Le GPS nous fait prendre une autoroute qui longe la mer (BON GPS, BON GPS). il fait beau et doux. La Méditerranée arbore son bleu réglementaire. L'autoroute traverse Marseille. Y a pas à dire, avec la quasi uniformité des couleurs des revêtements et des toits d'ardoise, il se dégage des villes une impression d'harmonie et de beauté.

L'arrivée à Arles se fait sans difficulté. Les lieux du patrimoine historique sont totalement imbriqués dans la ville. Ça parle beaucoup à mon imaginations de voir l'amphithéâtre romain d'il y a peut-être 2000 ans aux côtés, tout près, des rues de boutiques mais aussi de bureaux. On est à réhabiliter le site, il s'y tient déjà des événements comme il s'en tenait à l'origine, comme une course de taureaux.






Les toits Arles, d'une petite place située près de La chapelle Notre-Dame de LaMajor.







Les cars et leurs troupeaux de moutons bien encadrés, adultes ou écoliers, font leur apparition. On s'en va.

On nous a parlé du site de l'abbaye de Montmajour, une abbaye bénédictine dont la construction a débuté au Xe siècle. Nous y arrivons presque seuls. Il se dégage de ce lieu, que nous avons visité, une impression de puissance sereine. J'ai aomé.















Une vue depuis le belvédère.

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Retour à Arles où une petite faim nous retrouve sur un banc de parc sur le côté d'un terrain de boule. Une quinzaine d'hommes y joue à la pétangque. Avec bonne humeur, sans passion'
En après-midi, nous partons chez une connaissance de blogue de Roger, qui nous a donné son adresse mais qui nous a prévenue que nous ne trouverions pas l'endroit.

Au programme, des villes. Arles puis Nîmes, où une amie de blogue de Roger nous recevra à dîner.

Ça roule bien, ce matin. Le GPS nous fait prendre une autoroute qui longe la mer (BON GPS, BON GPS). il fait beau et doux. La Méditerranée arbore son bleu réglementaire. L'autoroute traverse Marseille. Y a pas à dire, avec la quasi uniformité des couleurs des revêtements et des toits d'ardoise, il se dégage des villes une impression d'harmonie et de beauté.

L'arrivée à Arles se fait sans difficulté. Les lieux du patrimoine historique sont totalement imbriqués dans la ville. Ça parle beaucoup à mon imaginations de voir l'amphithéâtre romain d'il y a peut-être 2000 ans aux côtés, tout près, des rues de boutiques mais aussi de bureaux. On est à réhabiliter le site, il s'y tient déjà des événements comme il s'en tenait à l'origine, comme une course de taureaux.






Les toits Arles, d'une petite place située près de La chapelle Notre-Dame de LaMajor.







Les cars et leurs troupeaux de moutons biem encadrés, adultes ou écoliers, font leur apparition. On s'en va.

On nous a parlé du site de l'abbaye de Montmajour, une abbaye bénédictine dont la construction a débuté au Xe siècle. Nous y arrivons presque seuls. Il se dégage de ce lieu, que nous avons visité, une impression de puissance sereine. J'ai aomé.















Une vue depuis le belvédère.

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Retour à Arles où une petite faim nous retrouve sur un banc de parc sur le côté d'un terrain de boule. Une quinzaine d'hommes y joue à la pétangque.

En après-midi, nous partons chez une connaissance de blogue de Roger, qui nous a donné son adresse mais qui nous a prévenue que nous ne trouverions pas l'endroit.

Nous l'avons trouvé parce qu'elle nous a trouvés. Nous nous sommes en effet rencontrés.

Ce fut une soirée extrêmement agréable, ponctuée de fous-rires et de conversations sérieuses. Roger a goûté au Ricard, a aimé, mais s'est mis à l'eau après. Repas indolent sur la terrasse de leur très jolie propriété dans un secteur plus récent de Nîmes.

Au retour, nous découvrons avec stupéfaction que les autoroutes, même les autoroutes à péage à vitesse de 130 km/h n'ont pas d'éclairage. Ça surprend l…



Ce fut une soirée extrêmement agréable, ponctuée de fous-rires et de conversations sérieuses. Roger a goûté au Ricard, a aimé, mais s'est mis à l'eau après. Repas indolent sur la terrasse de leur très jolie propriété dans un secteur plus récent de Nîmes.

Au retour, nous découvrons avec stupéfaction que les autoroutes, même les autoroutes à péage à vitesse de 130 km/h n'ont pas d'éclairage. Ça surprend l…

dimanche 5 juin 2011

5 juin autour de Marseilles

Aude nous a expliqué comment nous rendre visiter la calanque de Niolon, tout près d'ici.

Le sentier suit la voie ferrée, avec des écarts. Ici un pont. Quel âge a-t-il? Il n'est absolument pas jeune mais des trains y passent encore. Et à deux voies. Un train y est passe tantôt.







Bon, ça recommence. BlogPress redispose mes photos format paysage.

Un autre ponceau, piétonnier, cette fois.







Le sentier est vraiment ardu. Ce passage je l'ai fait à quatre pattes pour monter et assise sur mon… derrière pour descendre.






C'est beau mais c'est peu varié finalement. Demi-tour. On essaie d'autres sentiers. Ici, un bon petit vent et la mer qui joue à cache-cache.


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Oui mais moi, je veux voir la mer. (refrain connu, elle voulait voir la mer)

Qu'est-ce que c'est, ça ? Ce sont mes pieds, et c'est aussi un petit rêve réalisé. Ce sont mes pieds dans la Méditerranée, dans une anse minuscule où, l'été, les baigneurs sont probablement placés en étages, mais où aujourd'hui, c'est le calme plat.




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Bon, on attend l'appel… enfin, l’appel. Et il y a un bar avec glacier juste au bout de la plage.

Et la mini-catastrophe. Le loquet est brisé. J'essaie de mon mieux d'ouvrir. Peine perdue. Je frappe dans la porte. On vient, on me donne des instructions que je ne comprends pas. Je demande qu'on aille chercher mon mari. Finalement, il a fallu démonter la serrure.

Nous avons commandé des moules frites et ça, c'est ma portion.







En soirée, petite soirée tranquille àt jaser avec Aude et ses colocs. Je mets à jour mon blogue anglais. Mine de rien, tut à coup, il est minuit.

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