mardi 14 juin 2011

14 juin vers Montréal snif

Je me suis réveillée vers trois heures ce matin et j'ai peu dormi par la suite. Françoise pareil. L'anxiété du départ, de l'horaire, etc.

J'ai épuisé mon crédit de communication de 1 Go en fin d'après-midi hier, plus tôt que je ne l'aurais cru, probablement à cause de l'usage intense de la géolocalisation. Si bien que je n'ai plus de 3G.

Je crois que cette fois, les regrets nous ont frappés un peu plus tôt, Roger et moi. C'est fini, sûrement pour un bon moment. Nous sommes en l'air au moment où j'écris, nous sommes à un peu plus de deux heures de l'arrivée. Je sais que je dormirai dans mon superlit, ce soir, et je n'en suis pas fâchée, mais…

Mais.

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Voilà.

J'écris maintenant ces lignes de mon lit, mercredi matin. À 3:20 mais c'est pas grave. En rentrant, sur l'autoroute, j'avais l'impression de rentrer après une absence de plusieurs mois, il y avait plein d'endroits que je ne reconnaissais pas : tiens, mais ce condo industriel, et toutes ces petites entreprises avec des noms que je ne reconnais pas, c'était vraiment là avant ? Roger tient encore parole, il a traité quelques chauffeurs d'imbécile, en rentrant, mais c'était de l'individuel, pas du global.

Nous avons embrassé Jean-François, qui travaillait depuis Ahuntsic au moment de notre arrivée, chatté avec Élisabeth un peu plus tard. J'ai téléphoné à mon frère mais un anti-douleur l'avait envoyé au lit, j'ai eu de ses nouvelles par ma nièce Isabelle, en gros, l'opération a été un succès (nouvelle hanche). Les valises sont défaites et rangées, le lavage est presque fini, il y a une montagne de linge sec et propre à plier et ranger. J'ai fini d'ouvrir et trier le courrier. Nous avons mangé des hot dogs et partagé un Coke avec des glaçons pour souper, ça nous a changé des anguilles et du vin blanc, tséveudire. J'irai probablement tantôt à l'épicerie, ramasser des fruits et des légumes. J'avais l'intention de passer une commande Internet qui aurait été livrée un peu après mon arrivée, mais je n'ai pas pu, les heures de livraison ne convenaient pas. Roger a recopié ses Photos de mon disque sur le sien, il y en avait pour 40 minutes, même avec une machine et un disque rapides comme les siens.

Voilà.

Les bleus, c'est du sérieux. Du vraiment foncé.

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lundi 13 juin 2011

13 juin vers Nantes

Départ de l'hôtel à six heures et demie. Quand nous avons appelé l'agence pour confirmer la remise de la voiture aujourd'hui, le préposé a dit que, comme c'est congé aujourd'hui (ça recommence, cette fois, c'est le congé de la Pentecôte), il viendra pour nous accueillir. Le rendez-vous est entre 17 h et 17 h 30. Le GPS prétend que nous arriverons avant midi - je me demande bien comment il calcule mais bon, la marge de sécurité est amplement suffisante.

Au départ il a plu, beaucoup. J'ai roulé sous un déluge. Nous avons maintenant laissé Bordeaux derrière nous et le ciel s'est beaucoup dégagé, il fait grand soleil. Ça roule très bien, nous sommes passés autour de Bordeaux vers neuf heures, sans l'ombre d'un ralentissement - mais c'est vrai que c'est congé.

Dans une aire routière, peu avant l’arrivée à Nantes, Roger passe un coup de fil à Françoise, qui s’était gentiment offerte à venir nous chercher à l’agence, après la restitution de la voiture, à nous recevoir ce dernier soir et à nous conduire à l’aéroport demain. Françoise nous invite à aller la retrouver chez elle. Nous irons ensuite à l’agence puis souper.

Je passe sur la restitution de la voiture, qui commence par troids quarts d’heure d’attenbte du préposé, nous sommes arrivés bien à l’avance et lui un peu en retard. Il y a une sombre histoire de clef sur laquelle je passe pudiquement. Après tout, ce n’est pas la faute de Roger si cette petite sournoise de clef s’est cachée dans les fils du GPS qu’il remettait dans son sac à dos.

Souper bien agréable dans un petit resto tout près de la mer. Entrée de bulots mayonnaise, ensuite anguilles provençale pour Roger et Françoise, julienne pour moi. J’ai déjà mangé de l’anguille et je n’ai pas beaucoup aimé. Mon poisson était bien mais leur anguille était meilleure, bien supérieure à ce que j’avais goûté. Boules de glace pour dessert.

C’est quand même le dernier soir, hein… devinez ce que fait le Photographe, à 22 h, ce dernier soir.





dimanche 12 juin 2011

12 juin Toulouse

Nous voilà arrivés à l'hôtel pour ce soir, un Campanile, à Sesquières, tout près de Toulouse. Nous sommes fatigués au point que nous avons dû nous arrêter dans des aires en bordure de l'autoroute quatre fois depuis 14:30, pour changer de conducteur, pour marcher ou dormir un moment. Non, vraiment, pas de promenade automobile dans les rues de Toulouse pour nous ce soir. Quand je dis proche de l'autoroute, je veux dire proche de l'autoroute. Sortir de l'autoroute, au sortir de la bretelle tourner à droite, rouler 150 mètres, tourner à gauche. J'ai fait ça comme une championne.

Je ris toute seule. L'iPad dit que le trajet pour se rendre de chez Mano à ici est de 575 km et de 6 h 22 mn. Quant au trajet pour se rendre d'ici à l'agence où nous rendrons la voiture, il est de 578 km et de 6 h 20 mn. Difficile d'imaginer deux étapes plus égales.

Souper tranquille au restaurant de l'hôtel avec un gigot d'agneau bien meilleur que les brochettes d'agneau d'hier. Roger a pris le buffet d'entrées, moi, le buffet de desserts. Nous nous conduisons en personnes honorables : je mange une seule crevette de son assiette d'entrées, il mangera plus ta quelques bouchées de mes desserts. La serveuse dit : Monsieur veut-il se servir à nouveau au buffet des entrées ? J'explique combien nous nous sommes conduits en personnes honorables et elle rit et dit alors, je vous garde comme clients pour toute une semaine.

Petite promenade autour de l'hôtel ou plutôt essai de promenade, c'est un voisinage laid, plutôt sale. De toute façon, le lit nous appelle et nous roulerons encore près de 600 km demain, ce qui n'est pas rien. Dodo.

Météo : il n'a pas plu quoique le ciel se soit couvert par endroits. Température aux environs de 28°.

- Mis en ligne depuis mon iPad

d'Aïeux et d'ailleurs

Je fais un tri parmi divers papiers. Non, je n'ai plus besoin du billet du stationnement d'Albi. Ah tiens, la carte postale de Carcassonne pour Rolande. Oupse, la carte de Maïwenn Bourdic, j'avais promis de la mentionner. La fille d'Evelyne et Yann Bourdic est spécialisée en recherches généalogiques et elle tient un blogue original, qui illustre tout ce qu'il est possible de retrouver sur la vie de gens ayant vécu il y a longtemps au moyen de la recherche des vieux actes et des archives, à partir des nouveaux outils qu'ouvre la technologie.. C'est assez surprenant. Ça se trouve ici.

12 juin autoroute, première étape, Toulouse

Notre projet initial avait été de remonter de chez Mano à chez Françoise en une journée, dimanche (aujourd'hui). Nous avons changé d'idée (j'avais oublié le projet initial et je n'ai pas averti Françoise du changement, mille excuses, Françoise). Même sur des autoroutes à 90 %, un trajet de douze heures au GPS finit rapidement par en prendre quinze, voire seize.

J'écris actuellement de l'autoroute. On avait annoncé de la pluie, il ne pleut pas, en tout cas pas encore.

Nous passerons quelques heures à Toulouse où nous avons retenu une chambre dans un hôtel à deux pas de l'autoroute, quasi littéralement.



samedi 11 juin 2011

11 juin près de Saint-Jeannet

C'est très joli, chez la maman d'Aude. À l'intérieur, de grandes pièces fraîches. Un piano à queue. Aude, nous couchons dans ta chambre et le matin, nous voyons à quel point tu ressembles à ta mère.






Et voilà un moment que J'attendais. Je suis, pour vrai vrai vrai, assise au bord de la Méditerranée. Comme dans les films, avec les grands immeubles blancs chics. C'est une plage de galets, pas de sable, mais on y est très bien.



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La mer se peuple. Je ne sais même pas si on eut voir sur mon petit film toutes les voiles qui se pointent, je le prends presque à l'aveugle. Comment se fait-il qu'à midi, alors que le soleil est à dix heures, puisque la France vit à l'heure doublement avancée, le soleil nous tape quand même sur la tête ? Question de latitude ? Entéka. Il fait beau, on est bien.



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Un petit rêve cette fois vraiment réalisé. OUI, je me suis baignée dans la Méditerranée. J'avais des craintes parce que fort peu de gens se baignaient, je me disais qu'ils devaient savoir quelque chose. Eh bien, l'eau était vraiment, vraiment bonne. Sont frileux, ces gens du Sud. Ou blasés, peut-être. Cette Méditerranée, finalement, c'est d'un lassant…



Nous remontons vers le vieux village de Saint-Jeannet, celui qui est en haut, au bout de plusieurs virages en épingle à cheveux. Un camion nous fout la frousse : vraiment, entre le mur de pierre à droite et le camion ã gauche, il y avait à peine place pour quelques cheveux. Heureusement que les nôtres étaient dressés sur notre tête.

Le vieux village est très joli.

















Petit repos en fin d'après-midi puis moment agréable sur la terrasse. Ce soir, Mano est notre invitée. Resto un peu indifférent, mais un bon moment quand même.

Ça achève…

Météo, temps très beau, probablement 28° sur la plage, un peu moins au village, peut-être 26° en après-midi. On annonce de le pluie demain, pour la première partie du trajet sur l'autoroute vers Nantes. On verra.

vendredi 10 juin 2011

10 juin vers Saint-Jeannet

Très court billet aujourd'hui, pas grand chose à raconter. Trajet relativement facile, si l'on excepte une dizaine de minutes dans Nice. Nous sommes installés chez Marie-Noëlle, dite Mano. Mano vit maintenant seule dans une très jolie maison pleine de caractère, très accueillante. Nous coucherons ce soir et demain dans la chambre d'Aude. Mano est enseignante et nous parlons d'enseignement. Pas beaucoup de visite de lieu aujourd'hui. Demain, la Méditerranée et la plage un moment.