jeudi 2 juin 2011

2 juin dans les campagnes des Pyrénées

Ça devait arriver, quand même, après tout, en 28 jours. C'est maintenant. Le temps est couvert et FROID. Il fait actuellement 14° environ, on annonce maximum 21° et de la grosse pluie cet après-midi.

Par ailleurs, Roger est complètement dégoûté et ne veut rien savoir de Carcassonne et surtout de la circulation automobile de son centre-ville, là où se trouvent ses points d'intérêt. Il a eu à ce sujet une conversation avec Luc, le père de Delphine, notre hôtesse, un Belge, qui dit, tout simplement : c'est le problème de la France.

J'ai apporté un livre sur les plus beaux villages de France, il y en a deux dans notre voisinage. Nous partons pour Camon.

Petit arrêt à Hounoux, pour une église. C'est un village minuscule et apparemment pas bien riche.














Mais il y a quand même aussi des propriétés aux façades fatiguées mais aux ferrures de qualité, aux volets repeints de frais. L'une d'entre elles a devant la porte une voiture à immatriculation GB. Roger s'interroge sur le niveau de popularité du propriétaire auprès de la population du village.

La cloche de l'église à côté de laquelle j'attends Roger a sonné l'heure, dix heures, deux fois. (ah, le voilà) À plusieurs reprises, au cours de la dernière semaine, j'ai entendu la pleine sonnerie de l'Angelus, comme je l'entendais, petite fille. (Pour les jeunes : trois lents coups de cloche, un silence, répétez deux autres fois, puis une longue volée de cloches)

Après tours et détours - tant pis pour le Pech de Mu, probablement atteignable uniquement par voie pédestre -, nous voici à Camon. Le photographe semble assez satisfait, il clique et croque. Le panneau avec un point d'exclamation, devant l'escalier, annonce un risque assez inédit : arbres penchés.








Au coin d'une rue, un rosier identifié. Lolita Lempicka (j'ai cherché, c'est une crėatrice de mode française de renom).





Et un autre. Pierre de Ronsard.




Je ne sais qui se donne la peine d'identifier ces rosiers au moyen de petites plaques raffinées, je trouve ça joli et sympa. Non loin de l'abbaye fortifiée, au restaurant paraît-il très recherché, cette vue :





Et c'est comme ça partout depuis que nous sommes dans le Midi-Pyrénées. Ou bien nous sommes en haut, ou bien nous sommes en bas.

La vie continue, hein… l'échelle de métal que je montre à peine, à l'arrière à droite, est en fait la base d'un échafaudage de démolition.










Rien de nouveau sous le soleil. Je ne sais pas ce que sont les sacs jaunes, mais apparemment je ne suis pas la seule à ne pas le savoir.





Il pleut maintenant vraiment régulièrement. Nous rentrons.


Un peu plus tard, nous partons à pied. Il repleut, assez pour me faire rentrer, à cause du processeur, qui ne supporte pas trop longtemps une pluie régulière. Regardez comme c'est beau au Domaine de la petite tour.

YouTube Video




4 commentaires:

  1. Hello ! Hélène Roger ,
    Je vois que la visite continue , pas toujours facile par endroit avec la circulation.
    Pas une goutte de pluie ici depuis que vous êtes partit , soleil , soleil soleil.
    Bonne route .

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  2. Je ne sais pas si c'est le cas dans l'Ariège mais, de mémoire, le temps est assez variable dans le pas très lointain Pays basque. Tu passes du grand beau temps à l'averse et inversement sans étape transitoire…
    J'aimais beaucoup les vêtements Lolita Lempicka, il y a quelques années (et je ne savais pas qu'elle avait donné son nom à un rosier:-)

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  3. Je comprends très bien votre déception devant la pluie continue, mais Carcassonne , je n'ai pas très aimée a part son côté très touristique, mais bon, j'adorerais par contre les paysages de ton petit film, mais la pauvreté , même juste la voir , je n'aime pas trop trop. bon continuez votre beau voyage ...

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  4. Edit : Tu passes du grand beau temps à l'averse et inversement sans étape transitoire _plusieurs fois dans la journée_…

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