vendredi 3 juin 2011

3 juin Carcassonne et environs

M'enfin, sera-t-il dit que les vilains chauffards de Carcassonne feront reculer les valeureux Québécois. Non, Môssieu.

Après une discussion avec Delphine, notre hôtesse, Roger trouve un chemin qui nous amène sans mauvaise rencontre non loin de la Cité. Nous y entrons.














Nous tentons une manœuvre risquée : nous nous séparons. Pour une demi-heure, je fouine dans les rues attrape-touristes ; moi, j'aime, lui recherche les coins isolés. Rendez-vous à l'auto dans 40 minutes.

Touristique ou pas, c'est impressionnant. J'ai coupé la tour parce que trop de ciel assombrit trop ma photo en contre-jour. L'appareil-photo de l'iPad, ça va encore grosso modo pour mon blogue. Pour le reste… j'attends l'iPad 3, hi hi.














Tiens tiens, on me cache des choses ?













À chaque détour, le château se pointe.














Du haut des remparts, la vue sur la ville est superbe.

















Un petit péché de chocolat, bien véniel, une truffe à l'orange puis bye bye, Carcassonne.

Nous nous sommes retrouvés. Non sans peine, un peu. La géolocalisation de l'iPad peut être imprécise en présence de remparts de granit, si bien que j'ai dû faire un assez long détour pour arriver là où je voulais arriver.

Un belvédère depuis l'A61.






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Et nous voici à Fanjeaux, juché sur un piton rocheux.






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Son église du XIIIe siècle, plutôt austère, je la laisse à Roger. Apparemment, faut pas croire tout ce qu'on lit sur les sites Internet, ce village est plutôt morne. On n'y entend pas tellement à rire.
















L'ancien et le nouveau oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh… L'ancien : le monument aux morts, pas très beau, et c'est sans importance. Il y en a toujours un. Plus le village est petit, plus l'on se souvient des morts par leur nom. Quarante-huit morts en 1914-1918 à Fanjeaux. Joseph Thomas, Achille Uthèza, Gauderic Calmet. Sept Joseph, six Louis, onze Jean…















Et le nouveau, la fontaine du petit parc tranquille, où nous nous arrêtons un moment.

















En soirée, brève promenade. Nous aboutissons à Bram, avec une petite faim, mais non, il n'y a pas de restaurant qui ouvre avant 19 h 30. Surtout que c'est le pont de l'Ascension.

Vous savez probablement qu'en France, quand il y a un congé férié en milieu de semaine, on allonge le congé sur la fin de semaine, ça s'appelle un pont. Ce que vous ne savez peut-être pas, Québécois impies (à part certains), c'est que jeudi, c'était l'Ascension, qui est encore un congé férié en France. Tout à fait, même que de nombreuses épiceries, les jours précédents, annonçaient la fermeture jeudi, ou la fermeture à midi jeudi.

On rentre tranquillement. Départ demain, on file à Marseille.

Nous étions au Domaine de la petite tour, où on arrive par une toute petite route qui donne sur la vallée, sans accotement et encore moins de clôture (si tous les côtés de route à chute vertigineuse étaient clôturés avec les petites clôtures en acier habituelles au Québec dans le moindre virage un peu sec, il ne resterait plus d'acier en France). Je mets le lien vers leur site parce qu'il ne me serait pas possible de tout photographier.

http://www.domainedelapetitetour.com/Accueil.html

Roger a eu plusieurs conversations intéressantes avec Luc, le propriétaire, un artiste. C'est la fille de Luc, Delphine, qui s'occupe de l'exploitation de la maison d'hôtes, et elle est d'une gentillesse exquise. L'aménagement de la propriété n'est pas terminé, ils ont commencé il y a deux ans, mais tout ce qui existe déjà est d'une très grande qualité. Et il s'est même trouvé que le petit déjeuner comportait des oeufs et du fromage, ce que j'ai bien aimé, moi que chagrinent un ti ti peu les petits déjeuners sucrés qui sont l'usage en France. Mettre des petites portions de beurre d'arachides dans mes bagages, tiens, peut-être ? Hihihihihihihi.






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