jeudi 19 mai 2011

19 mai, journée

Françoise nous amène nous promener dans les vieux quartiers de Nantes. Trouver à garer la voiture, ça n'a pas été de la tarte ! Nous voulions prendre le train mais l'horaire est conçu pour les gens qui travaillent en ville, pas les gens qui veulent s'y promener.

Dans les rues de Nantes, mon Homme fait son effet : en shorts, avec son t-shirt avec un gros fleurdelisé, sa casquette à l'envers, son appareil-photo et son gros sac à dos… plus d'un passant et d'une passante se retourne. Ça flashe, mes amis. Allez voire le blogue de Françoise. Remarquez avec quelle subtilité Françoise nous traite d'antiquités. Notre vengeance sera terrible.

Les photographes s'en donnent à coeur joie. Je sais, je l'ai écrit hier, mais ça n'a pas changé. Nous sommes à la cathédrale Saint-Pierre et je crois que je pourrais rédiger un roman, ou tout au moins un chapitre, sans qu'ils ne s'en rendent compte.

Pour ma part, j'avoue que cette cathédrale-ci me parle moins que celle de Chartres.

On marche dans les rues.

Nous sommes dans la vieille ville et certains magasins proposent robes, restos etc. à la médiévale ou à l'ancienne. Par exemple ce fleuriste, et ces roses anciennes.






Nous avons passé un long moment à la cathédrale et ensuite dans les rues. Nus avons donc une petite faim, comme ça. Nous mangeons sur la terrasse de la Crêperie du Château. Une crêpe Meurtrière (c'est eux qui le disent, pas nous) : emmenthal, curé nantais (c'est un autre fromage), pomme et chocolat noir (mais Françoise dit que je me trompe et que c'était seulement chèvre, pomme et chocolat). En fait, eux, ils appellent ça une galette, parce que c'est une crêpe salée. Le chocolat fondu est en fait déposé en coulis sur la crêpe. C'est différent, je n'avais jamais mangé rien de tel comme crêpe salée, et c'est délicieux. Françoise a commandé une Comtesse : curé nantais et pommes caramélisées. Avec une bolée de cidre, 27 €, vraiment pas très cher.








Reprise de la promenade. Les photographes s'arrêtent aux vieilles pierres et moi aux vitrines design. Élisabeth, les longues tiges fines, en avant, ce sont des bougies, sur des bougeoirs aux lignes élégantes. Le magasin s'appelle L'Autre Lumière et vend beaucoup de lampes et de luminaires très très design. Ah être vraiment très riche…








Ici, je m'arrête tout simplement parce que j'adore le nom du magasin, mais nous y entrons.



Et le nom du magasin prend tout son sens. Il y a vraiment de quoi rendre fous les cuisinières et cuisiniers que je connais. Beaux couteaux, pinces, fouets, ustensiles et presse-trucs de toute sorte. Des chaudrons. De fort beaux poêlons, pas lourds. Roger tombe en arrêt devant un malaxeur KitchenAid à 700 €, made In USA s'il vous plaît. Vraiment du solide et du puissant. Françoise dit, tu ne le reconnais pas ? C'est ce que j'ai à côté de mon frigo. C'est un cadeau, hein ! Elle a aussi des accessoires très intéressants, un hache-viande pour les pâtés, une machine à pâtes fraîches, un couteau à crudités. Ce que j'admire les gens qui font des pâtes fraîches ! Je n'en suis pas.





En passant, une tomate coeur de boeuf, c'est ça. J'ai mis un verre à côté pour montrer la grosseur de la tomate.














Ah Madame, ÇA, c'est un centre commercial ! Passage Pommeraye. Il y a Hermès, mais il y a aussi des magasins plus simples.








Et Nantes, comme Paris, a ses beautés qui se montrent entre deux coins de rues. Voilà l'église Sainte-Croix.







Nous rentrons. Circuler dans Nantes, à trois heures et demie, c'est presque comme le centre-ville de Montréal vers cinq heures. Je me dis, le ventre serrė, qu'il faudra mieux que je finisse par le faire, soit à Rocamadour, ou Albi, ou Carcassonne. Et la seule idée de Marseille me fait trembler.

La voiture de Françoise n'est toujours pas prête et sa facture monte.

Bulletin météo : ce matin, c'était gris et plutôt frais, Françoise et moi nous étions pris une petite laine, mais cet après-midi, le soleil est revenu et nous étions vraiment bien.

Ce soir, nous avons pris les choses en douceur. Dans son cuiseur à la vapeur, Françoise a fait cuire du cabillaud (de la morue, j'ai appris) en papillotes, avec une duxelle de légumes et du riz. Et des pommes au four pour dessert.

2 commentaires:

  1. Adorable péripéties, mais je remarque que le robot culinaire est le même que le mien avec accessoire pour faire la crème glacée et passer la viande au moulin, mais je n'ai pas tout les accessoires, mais la crêpe j'y aurais bien goûter, et je me serais bien amusée moi aussi avec l'appareil photo, juste à voir tout ces adorables coins !

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  2. Ces roses à l'ancienne sentaient-elles bon ? De plus en plus souvent les fleurs n'ont plus aucune odeur…

    Il y a aussi que les galettes sont faites à base de blé noir (sarazin) et d'eau (un plat de pauvre par excellence), tandis que les crêpes…

    À Paris, pas très loin de la rue Montorgueil, il y a plusieurs magasins d'outils culinaires pour les professionnels (mais ouverts aux particuliers). Je suis sûre que vous êtes passés devant :-)

    Votre périple me fait soupirer de nostalgie : j'ai vécu à Nantes au début des années 1980 et n'y suis retournée qu'une fois depuis.
    Êtes-vous passés au Lieu Unique (quelle belle façon de donner une nouvelle vie à un édifice, non ?) ? Et l'éléphant mécanique, l'avez-vous vu ?

    Pornic, j'y suis allée camper à plusieurs reprises… Quelle jolie petite ville…

    Brèfle, je vous suis avec avidité (oui, oui, rien de moins) et vous embrasse fort !

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