vendredi 20 mai 2011

20 mai, Noirmoutier

Noirmoutiers et son passage de Gois sont des sites obligés. Le passage de Gois est une route immergée sur laquelle des panneaux indicateurs expliquent qu'on ne peut faire route qu'une heure et demie maximum avant et après l'heure de la marée basse, et encore moins par petite marée. Il y a des photos d'imprudents incrédules, qui s'en vont flottant. Dans les faits, c'est plus près de quatre heures, mais bon, on dit trois heures aux gens, c'est pour leur protection.






Il est 11 h 30 à notre arrivée, la marée basse est à 13 h 54. Du point où nous sommes, les gens ont déjà commencé à passer depuis 11 h 15. Ils roulent au pas et avancent à mesure que la route se découvre. D'ici, on voit que les premiers en ligne avancent un peu plus vite. Vers 12 h 15, un camion de service passe dans le sens inverse, suivi d'un convoi de véhicules déjà passés.

Nous décidons d'aller manger d'abord. Au restaurant choisi, deux serveuses s'occupent de notre table. L'une d'elle, très courtoise, est cependant froide, brève et fort peu souriante. L'autre est plus gaie et plus gentille. Après le dîner, nous payons et la caissière est la gentille. Françoise fait une petite remarque concernant le fait que l'autre serveuse aurait pu être plus souriante. La caissière est embarrassée, regarde autour d'elle et finit par dire, euh, c'est la patronne. Nous ne dirons pas où tout ça s'est passé, pour protéger les innocents.

Nous repartons, la route est maintenant libre. La marée est encore descendante.






Il y a plein de gens penchés sur la plage, ils ramassent des coques, des palourdes. À la sortie, nous verrons un couple qui fait pique-nique sur une petite table installée près de leur auto. Ils mangent des palourdes qu'ils viennent de ramasser. Crues. Je suis surprise mais Françoise, elle, est surprise de ma surprise. Ça se mange cru, des palourdes, dit-elle. Ah tiens. Moi, je les mange frites, un péché que j'adore, ou encore je les fais en sauce blanche avec des pâtes. Des palourdes de conserve, évidemment. Étaient-elles crues ?

Mais attention, hein !!!







Et pour les imprudents qui flottent, de quoi se raccrocher en attendant que ça descende.







Nous avons visité un château, j'ai manqué ma photo. Nous voici sur la plage pour les touristes. Nous, notamment.






Et nous ne pouvons pas résister devant le glacier. Roger choisit d'y aller léger : avec un banana split !






Ce soir souper avec Françoise et ses amis, barbecue, demain, départ.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire